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GR58 : Tour du Queyras (7 jours)

Qui dit nouvel été dit nouveau GR ! Cette fois on cherche un mix entre un itinéraire sauvage mais pas trop difficile. C’est ainsi que nous choisissons de repartir dans les Alpes sur le sentier du GR58 qui fait le tour du Queyras. Nous ne partons pas seul : les Fourmis avec qui nous avions fait le Tour du Mont Blanc en 8 jours et le Hérisson, avec qui le Lièvre avait fait celui en 3 jours, nous accompagnent sur une partie du sentier.

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JourÉtapeKmDuréeDénivelé
0Château-Ville-Vieille – Souliers (hors GR)6,52h+500 / -50
1Souliers – Escoyères236h+1400 / -1700
2Escoyères – Ceillac12,54h+1000 / -900
3Ceillac – Lac de la Blanche226h+1550 / -800
4Lac de la Blanche – La Monta175h30+550 / -1450
5La Monta – Abriès14,54h+900 / -1000
6Abriès – Les Fonts de Cervières154h40+1200 / -800
7Les Fonts de Cervières – Château-Ville-Vieille174h15+630 / -1300
Les durées indiquées prennent en compte les petites pauses !

Informations pratiques !

  • Période de l’année : début août
  • Accès : depuis Paris en train de nuit jusqu’à Mont-Dauphin Guillestre puis bus jusqu’à Château Queyras
  • Équipement : tente 2 places, sac de couchage 0°, tapis de sol, jetboil
  • Alimentation : lyophilisés pour les diners, achats dans les villages pour les déjeuners / p’tit déj
  • Autres informations :
    • Nous avions prévu de nous arrêter au refuge de Furfande pour la première nuit, mais comme nous étions en forme nous avons poussé jusqu’aux Escoyères. Nos amis nous retrouvant ensuite à Ceillac, la 2ème journée a été assez rapide !
    • Le départ « classique » se fait de Ceillac (accessible en bus depuis la gare de Mont-Dauphin)
    • Nous avons dormi 3 nuits en camping (non réservés à l’avance) et 4 nuits en bivouac

#0 : Paris – Château-Ville-Vieille – Souliers

Départ vendredi soir de gare d’Austerlitz en train de nuit direction Mont-Dauphin Guillestre. Retour en enfance pour moi qui prenais ce train petite pour aller au ski aux Orres. Mais le train de nuit est maintenant assez luxe : le sac à viande tout rêche et la vieille couverture ont été remplacé par un drap plus proche d’une couette et on a même le droit à un petit kit de voyage : masque, dentifrice, boules Quies, bouteille d’eau…

Arrivée à Mont-Dauphin à 8h, on prend la navette direction Château-Ville-Vieille. On enchaine direct avec une très belle via ferrata au dessus du Guil pendant une heure. Nous avions loué le matériel chez Quey’Raft.

Déjeuner dans un grill que l’on recommande : viande excellente et super service, on a eu le droit en cadeau à un petit digeo pour terminer le repas ! Sieste dans les transats et nous voilà partis direction Souliers pour rattraper le GR. Le chemin grimpe pas mal en forêt avant de longer une ligne de niveau jusqu’au village. On se pose après le village à côté d’un petit cours d’eau pour bivouaquer.

Fin d’aprem et soirée classique : sieste et rafraichissement les pieds dans l’eau. On dîne tôt puis lecture dans la tente avant de dormir. Nous nous réveillons vers minuit avec l’impression d’avoir une 3e personne dans la tente avec nous. On découvrira le lendemain que c’est un randonneur arrivé tard qui a planté sa tente quelques mètres plus loin !

#1 : Souliers – Escoyères

Départ relativement efficace pour un premier réveil. On prend la route aux alentours de 7h. Après 30 premières minutes très tranquilles, on enchaine par une première montée de 500m de D+. La pente est assez raide, ce qui n’est pas pour me déplaire. Arrivés au col de Tronchet, on bavarde quelques minutes avec un monsieur du coin qui randonne avec son fils.

Pas le temps de niaiser, on entame une descente assez tranquille vers le hameau de Brunissard. Nous croisons de nombreux cyclistes qui tentent de gravir le col d’Izoard. Après 45 minutes le long d’une ligne de niveau, nous atteignons le torrent de Combe Bonne. Enfin torrent c’est vite dit car pas une seule goutte d’eau à l’horizon… assez dramatique pour les habitants (humains ou non) du coin.

Après une pause goûter, on s’attaque au gros morceau de la journée : le col de Furfande et ses 3h30 de montée selon le topoguide (on a mis plutôt 1h30 !). Comme à son habitude, la Tortue dépasse un à un tous les randonneurs sur son chemin, même celles et ceux qui n’avaient pas 12kg sur le dos. La vue au sommet vaut son pesant de cacahuètes ! Seul bémol, le col est accessible en 4×4 et donc nous retrouvons quelques autos parmi les randonneurs. Par ailleurs, le coin à l’air d’être un vrai paradis pour les VTT électriques. Ce qui m’arrache un « Ce serait trop cool ! ». Et la Tortue qui me rétorque ; « Jamais de la vie pour moi ! ».

Après 20-30min de descente, on atteint le refuge où nous décidons de manger nos sandwichs et une part de tarte aux myrtilles à laquelle nous ne résistons pas. Alors que nous devions faire halte ici pour la nuit, on décide de pousser 2h de plus parce qu’on a les jambes et qu’il est 14h… On pose notre bivouac juste à côté de la chapelle des Escoyères tout près d’un point d’eau.

#2 : Les Escoyères – Ceillac

Raconté par la Tortue

Réveil vers 6h15 et démarrage une heure plus tard, on garde un bon rythme ! On démarre par une descente plutôt tranquille jusqu’au point de Bramousse. Celle-ci coupe le Guil et la route qu’on a prise en bus samedi pour arriver. Première partie de la montée jusqu’au hameau de Bramousse, où le doyen du village nous salue. Il a même le droit à sa petite biographie sur une pancarte au dessus du hameau !

Pause pom-pote et on est reparti ! Le topoguide annonçait 3h de montée jusqu’au col. Le Lièvre part devant, comme d’habitude, mais fait des petites pauses de temps en temps pour m’attendre mais je suis bien lancée dans cette montée. On croise de nombreuses vaches sur le chemin. Une a même décidé de faire route avec moi sur quelques mètres. J’étais mi-amusée mi un peu inquiète d’avoir une si grosse bête marchant la tête collée à moi ! Arrivée au col en 1h45.

Petite pause en haut, puis on repart tranquillement au grand dam du Lièvre pour 1h15 de descente jusqu’à Ceillac. Petit temps d’errance dans Ceillac le temps d’acheter de la boisson fraiche, du pain et des mots fléchés ! On part ensuite direction le camping municipal. Programme de l’aprem : 1ère douche, lessive & sieste en attendant les 3 copains qui nous rejoignent en fin d’aprem.

#3 : Ceillac – Lac de la Blanche

Raconté par la Fourmie

Réveil à 6h, un peu piquant après une première nuit peu reposante pour nous. Départ 7h05 (parce qu’on est 5 dixit le Fourmi). C’est parti pour 1000m de montée vers le col d’Estronques. Les Fourmis se mettent en formation mais luttent sur la fin, surtout pour le Fourmi, l’alcool du mariage du weekend précédent devant être évacué ! Le Lièvre, le Hérisson et la Tortue nous attendront un petit moment en haut !

C’est reparti pour 800m de D- vers Saint-Véran (plus haute commune d’Europe) où nous arrivons en avance pour faire les courses (pour 2 jours) et manger. Il nous reste encore 2h30 pour rejoindre le lac de la Blanche (légèrement hors GR). À mon tour de galérer et d’en avoir plein les pattes pour les derniers kilomètres… Je peux compter à tour de rôle sur la Tortue et le Lièvre pour me distraire. Nous sommes récompensés par une belle vue sur le lac et la tête noire. Le Hérisson en profite pour piquer une tête quand nous y trempons à peine les pieds !

Une bière / citronnade nous récompense de cette belle première journée. Nous essuyons plusieurs échecs du niveau 15 du jeu « the Crew » puis le Lièvre fait malencontreusement tomber une pièce dans une fente du platelage de la terrasse… C’est la fin du jeu ! Ce qui nous permet néanmoins avec le Hérisson de gagner in extremis la partie de coinche grâce à un 80 coinché / surcoinché ! Nous sommes ravis, le Lièvre et le Fourmi beaucoup moins.

Pâtes bolo lyophilisées (renversées au moins au 3/4 par le Lièvre) et dodo bien mérité sous un ciel étoilé magnifique

#4 : Lac de la Blanche – La Monta

Raconté par le Fourmi

Réveil 6h au bord du lac dans le froid, quelques caca et puis départ par une variante ou plutôt un chemin de traverse. La vue de quelques marmottes à ralenti la troupe (voir bien ralenti la Fourmie et la Tortue). Heureusement ce chemin nous a fait gagner 1h50 voire plus. En revanche, toujours pas de chamois en vue !

Arrivés en haut du col de Chamoussière, les filles repartent en quête d’aventure à la recherche de marmottes. Les boys ont alors ouvert la carte à la recherche des pics aux alentours dont le Mont Viso mais aussi un chemin entre les 2 cols pour éviter de trop redescendre. Les filles reviennent et on repart.

Les garçons, sûrs de leur chemin, proposent fortement une variante et les filles suivent (en râlant un peu). Finalement le chemin était très bien, plus rapide et avec moins de dénivelé avec une partie « off road » du Hérisson et de moi-même. Aux retrouvailles de l’équipe, un scandale éclate. Les filles sont énervées mais la troupe repart. toujours pas de chamois mais encore quelques marmottes. L’équipe fait une pause en haut du col du Vieux (2800m). Tout le monde mange et se repose pendant que je recherche encore et toujours, vaillamment les chamois. L’Histoire retiendra que je suis le seul a en avoir vu de très loin, les autres étant incapables de les retrouver.

Descente en vue (-1100m) avec deux beaux lacs protégés (important pour la suite). Descente sous un soleil de plomb avec quelques guests remarquables : un gars sans cheville, un âne (et ce n’est pas moi !), un père de famille qui se la pète… Au premier lac et malgré les consignes, la Tortue se rapproche du bord pour des photos (à ne pas refaire !).

L’équipe repart et s’arrête au deuxième lac pour manger. Pâté, saucisson, thon et fromage au menu. Redémarrage difficile sous le soleil, encore quelques cacas et puis arrivée au camping.

Coinche, bières et encore saucissons font du bien à l’équipe. « Francky le tricheur » nous propose ses talents mais nous refusons préférant choisir une tarte amandine pêche. Fin du game pour ce soir, affaire à suivre…

PS : Le Hérisson a quand même l’air intéressé par le « magicien » !

#5 : La Monta – Abriès

Raconté par le Hérisson, à qui l’on peut décerner la palme du plus beau récit !

Minuit résonne au clocher de l’église de la Monta, mais c’est pourtant bien l’heure de la vengeance qui vient de sonner. Ça fait plus de deux heures que je rumine notre défaite à la coinche avec la Fourmie contre ces imbéciles du Lièvre et de la Fourmi. Cependant, j’y suis, mon plan est échafaudé, ne reste plus qu’à le débiner. Mes enregistrements des ronflements du Fourmi de la veille vont enfin payer : je fais cracher le son de mon GSM pour feindre mon endormissement profond et j’en profite pour m’éclipser sous le ciel étoilé…

6h00 : tout le monde se réveille en ayant fait une meilleur nuit que la veille. La routine semble s’installer peu à peu. Routine qui n’est clairement pas apprécié par le Lièvre qui démonte ma tente alors même que je suis dedans. Acte à première vue anodin mais qui ne fait qu’ajouter de l’eau à mon moulin de la vengeance.

On enfile nos pains au lait aujourd’hui fourrés d’un carreau de chocolat supplémentaire puis on file vers le col, enfin le sommet, ou la crête quoi. Nos deux dames s’écharpent sur le fait de dire qu’on se lance soit « sur l’ancien tracé du GR58 » soit « sur une variante », le tout dans l’indifférence masculine la plus totale. Une fois les chignons crêpés et quelques pets allègrement relâchés, l’équipage de la fusée Queyras 5 se prépare au lancement pour une mise en orbite à 2600m. La tour de contrôle tenue par les Fourmis confirme le départ. La Tortue allume le 3ème étage pour sortir de l’atmosphère par ailleurs devenu irrespirable sous l’effet de circonstances toujours inconnues. C’est un succès ! Les vérifications protocolaires sont expédiées et l’étage 2 (moi-même) prend le relai jusqu’à une zone de turbulences où les ordres envoyés par la tour de contrôle ne semblent plus être transmis correctement. Une sorte de téléphone arabe qui, de manière ethniquement étonnante, désarçonnera le Lièvre. Il dirigera la tête de la fusée vers un objectif inutile au possible et il loupera ainsi le plus beau chamois de la Galaxie juché sur son astéroïde.

Bon on arrête les conneries et on repart vers le sommet sans attendre que le Lièvre redescende du Mont Viso parce qu’il va pleuvoir. Première bouchée de vengeance quand il ne parvient pas à me rattraper, alors qu’il a juste monté 300m +/- en rab à l’instant. Après 4 sommets, on arrive enfin à celui qui nous intéresse.

Chacun essaye de faire du deal de barre Cliff blueberry, y compris le Fourmi qui nous fera sa meilleure performance de videur de boîte de nuit au passage de la clôture électrifiée. On entame la descente qui s’annonce longue, qui fait tout le tour de la montagne devant nous. Tout ça pour atterrir au bled qui était littéralement à 30 minutes. du camping de cette nuit.

Bof, les meufs bombardent devant, jusqu’au moment où des bêtes sauvages et féroces se dressent sur le chemin. Les 3 bonhommes bandent les muscles et permettent au groupe de se faufiler entre la meute. La Tortue aura aussi le temps d’être gaga devant un petit veau trop mimi.

Comme toute boîte de thon, chaque descente entamée doit être terminée, mais bordel qu’est ce que c’est long ! Les panneaux défilent et il se raconte que la Fourmie voyait les temps indiqués augmenter au fil du dénivelé négatif avalé. Après plus de 2h30 de descente, 45min selon les panneaux, 5h selon la police, on foule le sol encore sec d’Abriès !

Ni une ni deux, forts de quelques renforts de courses dont un pain aux graines de qualité olympique, on s’installe au camping le plus cher de l’histoire. On plante les tentes dans du béton pour enfin se casser le bide avec le pique-nique que tout le monde attendait depuis 2 heures. Le temps de prendre les douches, les premières gouttes tombent, le timing n’aurait pas pu être plus parfait !

Parfaitement, c’est d’ailleurs de cette manière que se déroule mon plan. Tout d’abord avec la Fourmie puis avec la Tortue nous défonçons royalement les deux autres fistons dans une partie de coinche à sens unique : 54 – 84. Les rouages sont en marche… Les planètes s’alignent pour que je puisse placer un coup de maître appris hier dans la caravane de mon pote « Francky le tricheur ». Les cartes sont organisées de sorte que Driss se trigger à lancer un capot alors que la Tortue a la config pour le faire chuter. Capot-coinché – surcoinché. Le premier pli n’est même pas lancé que tout le monde comprend l’issue de la donne et donc de la partie. Inutile de continuer à jouer. Toutefois, tel un matador soudain pris de pitié pour l’animal agonisant à ses pieds, je ne porte pas l’estocade en ruinant volontairement la partie au premier tour d’atouts. Cela permet à mes adversaires de garder la face devant leurs dames. Jouer l’imbécile, ça me connait, mais pour que personne dans l’assemblée ne soupçonne la supercherie, je décide de continuer à jouer le gogole pendant une bonne heure de The Crew. C’est bon RAS, ils ont marché à fond.

Mine de rien, il fait faim et le resto nous attend, détour par la supérette pour notre pique-nique de demain qu’on arborera fièrement dans un magnifique carton dans le resto. On s’envoie tous des gros menus entrée-plat-fromage-dessert, sauf le Lièvre qui part sur plat-pizza-dessert. Le Fourmi, lui aurait bien envoyé une pizza derrière la fin des profiteroles de la Fourmie (+ toute la crème fouettée). On roule jusqu’aux tentes et on espère qu’on ne va pas se faire trucider pendant la nuit par notre voisin chelou Pablo Escobar.

#6 : Abriès – Les Fonts de Cervières

Raconté par le Lièvre

La journée commence avec une incertitude de mon côté. Le Hérisson a-t-il saccagé mon sac laissé dans sa tente pour le protéger de la pluie ? Après inspection rien de louche à signaler. On comprend très vite que ce n’est pas la meilleure nuit passée par la Fourmie ! Un poil bougonne, le sac un peu mouillé et BIM ça retombe sur le Fourmi qui n’avait rien demandé.

Départ 7h30 (on a eu un peu de mal) pour une montée de 1200m de D+. Après une négociation féroce entre les Fourmis et moi, nous partons sur 3 pauses avant le sommet ! On commence par un premier raidillon qui mène vers un chemin de croix et une petite chapelle. Je tente de faire le lièvre (c’est le cas de le dire) pour la Tortue qui grimpe souvent par elle-même. Mais pour mettre un petit défi, je tente de le faire bouche fermée pour travailler ma respiration. Après avoir passé un hameau mi-gîte mi-ruines, on fait une première pause pendant laquelle je suis le premier à repérer une faune locale de qualité. Bon on ne sait pas vraiment si c’est un bouquetin ou un chamois.

Vite repartis, avec le Hérisson nous imprimons le rythme afin de pouvoir finir notre mot fléché tranquillement à la prochaine pause. Arrivés au lac magnifique du Grand Laus ! Le Hérisson décide de montrer qui est le patron en se baignant. L’eau devait être à 14 ou 15°C.

Pour la dernière partie de la montée, je décider de faire péter les watts et ramasse un à un les randonneurs agonisants. Mais le Hérisson et la Tortue ne sont pas en reste puisqu’ils arrivent au col quelques instants plus tard pour m’aider avec mes mots fléchés. C’est tout simplement la plus belle vue de la semaine. Dans toutes les directions des sommets à perte de vue ! Comme à leur habitude, les Fourmis sont inséparables et nous rejoignent en haut.

Mais pas le temps de « débiner » ! Voilà la Fourmie qui entame la descente à grandes enjambées bien aidée par le surplus de motivation du pique-nique approchant. On décide de faire sécher les tentes pendant la pause. Le dernier déjeuner est digne de ce nom et ne serait pas renié par le grand Karadoc. En partant, pensant bien faire on dépose nos couennes de jambon pour la faune locale. Cela nous a valu une belle remontrance par un guide à l’arrivée. On aura retenu la leçon ! La fin de la descente se transforme en séance photo marmottes. Nous en apercevrons plus d’une dizaine qui dandinent du popotin.

Une fois aux Fonts de Cervières, on repère un endroit pour bivouaquer. Mais au vu du ciel menaçant, on préfère s’asseoir à la terrasse protégée du refuge. Bien nous en a pris, car 15 minutes plus tard c’est le déluge. On passe l’après-midi à essayer d’avancer tant bien que mal à The Crew, tout en enquillant les bouteilles de vin blanc au goût douteux. Comme toujours le Hérisson apporte la bouteille de trop mais c’est ce qui nous permettra de dormir d’une traite !

#7 : Les Fonts de Cervières – Château-Ville-Vieille

Raconté par la Tortue

Réveil frisquet et humide pour la dernière journée. La gente masculine a encore le goût du vin dans la bouche et quelques traces de mal de crâne. On démarre à 7h20 pas cata mais pas très efficace. Les Fourmis partent devant direction le col du Péas à 600m de D+. Avec le Hérisson et le Lièvre nous les rattrapons alors que la Fourmie chassait de la marmotte.

On avance en groupe jusqu’à ce que le sentier se fasse plus raide. On reprend la formation habituelle : le Lièvre en avant qui avait décidé d’arriver en haut avant deux randonneurs partis devant. Puis le Hérisson en embuscade et moi pas très loin. Enfin les Fourmis clôturant la marche. Le col était un peu vicieux car caché derrière des « faux cols » mais en 1h30 l’ascension est bouclée. Petite pause en haut avec toujours une très belle vue.

Puis on attaque la descente pour Souliers. On commence avec une longue ligne de niveau, puis cela finit en petits lacets dans la forêt au-dessus de Souliers. Le rythme est soutenu car l’appel du bon resto de grillades motive les troupes. Petite pause à Souliers qui marque pour le Lièvre et moi la fin de la boucle de ce Tour !

On reprend ensuite pour une heure de descente pour Château-Ville-Vieille. On célèbre la fin de ce trek par le même resto qu’on avait fait le premier samedi : la meilleure adresse de viande au BBQ du coin !

Clap de fin ! Nos amis repartent en voiture et pour nous ça serait train de nuit pour Paris. Mais avant un petit plouf rafraichissant s’impose au Plan d’eau Eygliers.

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