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GR10 : De Luz-Saint-Sauveur à Banyuls-sur-mer (37 jours)

9 Septembre 2023, 5 ans après avoir commencé mon aventure en solo sur le GR10, me (la Tortue !) voilà repartie pour une sacrée aventure : 37 jours de rando de Luz-Saint-Sauveur jusqu’à Banyuls-sur-mer et la mer Méditerranée. En 2018, j’avais fait un tronçon de 7 jours entre le cirque de Gavarnie et Etsaut, en marchant donc vers l’Ouest. Je reprends presque là où j’avais commencé, Gavarnie n’étant pas très accessible en hors saison, il est plus facile pour moi de sauter une étape et de démarrer à Luz-Saint-Sauveur.

Voici les infos pratiques et le récit de mes 37 jours en quasi solo sur cette traversée des Pyrénées de début septembre à mi-octobre !

Infos pratiques

Durée : 37 jours – du 9 septembre au 15 octobre
Distance : ~580 km
Dénivelé : ~ 33 000 m

💡 Bon plan « ressources » : J’ai planifié mon trek à partir des topoguides du GR10 ainsi que des ressources du site des amis GRdistes : fiches topographiques et liste des hébergements. Depuis ils proposent également des exemples de découpage du GR en fonction du temps que vous avez et de si vous partez avec ou sans tente.

Itinéraire

J’ai choisi de prévoir toutes mes étapes en avance pour ne pas devoir réfléchir, pendant que je marchais, où j’allais dormir le soir. J’ai également fait le choix de rester sur le GR10 tout du long sans passer par la Haute Route des Pyrénées (HRP). Grâce à cela, j’ai pu partager mon itinéraire à mes amis. Ce qui a permis à certains d’entre eux de venir marcher un weekend avec moi et de couper ainsi mon aventure en solitaire.

De plus, l’enjeu pour moi de cette aventure n’était pas de le faire en moins de temps possible. Je suis partie dans l’idée de profiter du temps que j’avais pour me reconnecter à moi et à la nature (oui c’est très bateau comme phrase mais c’était la réalité !). J’ai donc prévu des étapes de durée théorique d’environ 6h pour 800-1000m de D+. Certaines étapes faisaient beaucoup moins – voire rien du tout, c’étaient mes jours de repos -, d’autres beaucoup plus quand je n’avais pas le choix entre deux refuges / gites.

Vous trouverez dans ce tableau le détail de mes étapes avec la distance, les dénivelés et les endroits où j’ai dormi.

Voir la carte en détail

J’ai effectué deux modifications d’itinéraire par rapport au le tracé originel du GR10 :

  • Entre les étangs de Bassiès et Goulier : je n’ai pas fait l’étape avec arrêt à Mounicou qui fait un W. D’après les randonneurs croisés, cette étape ne présentait pas d’intérêt particulier. J’ai fait une journée hors sac aux étangs et le lendemain j’ai coupé directement des étangs vers Goulier
  • Dans les Pyrénées Orientales, le GR10 fait le tour pic du Canigou entre les refuges de Mariailles et des Cortalets. Après de longues hésitations j’ai décidé de ne pas le suivre pour faire le sommet en passant par la cheminée. Pas le plus évident avec un sac de 13kg sur le dos ! Une autre option aurait été de suivre le GR10 et de faire ensuite l’aller-retour depuis les Cortalets.

Équipement

Alors qu’avec le Lièvre nous avons l’habitude de randonner en plein été, cette fois partant debut septembre, il me fallait prendre quelques affaires chaudes supplémentaires. Je me suis donc racheté une polaire plus performante ainsi qu’un T-Shirt manche longue et un legging en laine mérinos.

Ayant prévu de dormir sous un toit chaque nuit, je suis partie sans tente. Certain·e·s randonneurs croisés sur le GR ont trouvé ça risqué, mais je n’ai eu aucun souci de ce côté là ! Après j’avais préparé des étapes pas trop longues, que je savais être capable de terminer avec suffisamment de marge pour palier à tout imprévu. Je suis en revanche partie avec un sac de couchage 5°C et un sac à viande en soie. Cela m’a ainsi permis de partir avec mon appareil photo réflexe et quelques extras pour m’occuper : carnet d’aquarelle, mots fléchés, chargeurs, topoguides…

Mon sac faisait 12 kg au départ sans eau mais avec quelques jours d’autonomie en nourriture. Globalement, j’oscillais entre 12 et 14kg avec l’eau en fonction de si j’étais juste après ou juste avant mon ravitaillement ! Vous trouverez dans > ce tableau < le détail de mon équipement ou en vidéo (j’ai changé le sac de couchage que l’on voit par un 5°C) !

Logement

Etant donné que je marchais seule toute la journée, j’ai fait le choix de dormir sous un toit chaque soir. Cela me permettait de rencontrer du monde. La réalité c’est qu’en milieu de semaine aux mois de septembre / octobre, il n’y a pas grand monde (voire personne !). Et comme je réservais à l’avance ,c’était aussi un filet de sécurité s’il m’arrivait quelque chose car j’étais ainsi attendue. Étant sur la fin de la saison ce n’était pas forcément évident mais ayant anticipé je n’ai eu aucun souci. Néanmoins il est vrai que je suis passée juste à temps et à une semaine prêt, j’aurait trouvé beaucoup plus de gites et refuges fermés.

Je me suis ainsi arrêté dans différents types de lieu :

  • Des refuges dans les montagnes ; s’ils étaient fermés certains laissent ouvert une salle d’hiver où l’on trouve souvent des lits superposés pour dormir.
  • Des gites, auberges ou hôtel dans les villages
  • Des cabanes de berger, principalement en Ariège où certaines sont ravitaillées

Dans les refuges et les gites, il faut compter entre 15 et 30€ pour une nuit en dortoir. Le petit-déjeuner (que je prenais à chaque fois) coûte en général entre 7 et 10€ et le diner entre 20 et 30€. C’est donc un choix qui a un coût par rapport au fait de dormir sous la tente mais je ne regrette pas.

Ravitaillement

Au global voilà à quoi ressemblait mes repas :

  • Petit-déjeuner : soit au refuge / gite soit une tasse de thé avec du pain et/ou un paquet de gâteau type gerblé (moins lourd qu’une barre cliff dès le petit déj mais quand même assez calorique)
  • Déjeuner : le trio du champion, pain-fromage-saucisson avec parfois une boite de rillette de thon
  • Diner : du meilleur au moins bon – un bon diner au refuge (j’en ai fait un par semaine), un lyophilisé, des nouilles chinoises

Pour ce qui est du pain, fromage, saucisson & co, le ravitaillement se fait plutôt bien de même que pour les nouilles chinoises qui se trouvent facilement. En revanche pour trouver des lyophilisés c’est plus compliqué. Surtout que pour garder un sac à un poids raisonnable je pouvais en porter que 4-5 maximum. J’ai tenu la première semaine avec ceux avec lesquels je suis partie. J’ai pu ensuite en racheter à Bagnères de Luchon sauf que j’ai dû tenir 2 semaines avec : j’ai donc sur la fin mangé beaucoup de nouilles chinoises 😅 Sur la fin de la 3e semaine, une amie puis le Lièvre, venu marché chacun 2 jours avec moi, m’ont ravitaillés.
Et fin de la 4e semaine, rebelotte, des ami·e·s venus marcher le weekend m’en ont apporté ce qui m’a permis de tenir jusqu’à la fin.

En chemin je n’ai vu que deux refuges en vendaient : aux étangs de Bassiès après Aulus et au refuge de Planès. Sans ravitaillement des copains, j’aurai du improviser autre chose pour mes diners !

Côté eau, ma poche à eau de 2L me suffisant pour une journée, je remplissais le matin dans les refuges / gites ou depuis un cours d’eau lorsque je dormais en cabane. Néanmoins, il faut être vigilant dans les Pyrénées Orientales si vous buvez beaucoup. Avec les sécheresses, les cours d’eau étaient très souvent à sec.

Récit semaine par semaine

Il serait trop long de mettre ici le récit jour par jour que j’ai écrit dans mon carnet de rando comme nous avons l’habitude de le faire sur ce blog. Alors, je change de format et c’est parti pour les tops et les flops de mon aventure découpées par tronçon d’une semaine environ ! On n’oubliera pas un petit clin d’œil aux vaches, vautours & autres animaux qui m’ont accompagnés quasi quotidiennement.

#1 : De Luz-Saint-Sauveur à Fos – Pyrénées Centrales

Durée : 8 jours
Distance : 125 km
Dénivelé : +7 500 m / -7 700m

Première semaine dans les Pyrénées Centrales, avec de très beaux lacs de montagne à découvrir sur la portion. J’ai joué au chat et à la souris avec la pluie et les orages toute la semaine. Mais je m’en suis très bien sortie : ma cape de pluie aura été nécessaire uniquement pour une grosse demi-heure !

Les tops 👍

  • La réserve du Néouvielle : c’est un endroit magique surtout le matin très tôt ! Je me suis partie au levé du soleil avant toutes les personnes du refuge d’Aygues Cluses et c’était incroyable. La lumière douce du matin se reflétant dans les lacs de montagne offrant des vues à couper le souffle sur la montagne. Clairement dans mon top 3 des plus beaux endroits de toute ma traversée !
  • La douche chaude à l’hôtel à Saint-Lary-Soulan : les autres jours c’était douche froide car dans les refuge cela coûte en général 4-5€ la douche chaude. Je préfère m’offrir une part de tarte au myrtille à ce prix là !
  • Les 3 biches / chevreuils (?) aperçu(e)s au milieu de le brouillard après Germ : une ambiance un peu mystique avec ce brouillard qui m’entoure dans un univers assez sauvage et le soleil pas loin qui perce à quelques endroits.
  • Le lac d’Ôo : superbe lac de montagne avec sa cascade. La vue est aussi belle d’en bas, que quand on en repart et qu’on s’élève au-dessus
  • Le ravitaillement de repas lyophilisés à Bagnères de Luchon chez All Mountains dans la rue principale 😋
  • Marcher à la frontière espagnole le long des bornes frontières entre Artigue et Fos : ce jour-là il y avait des couleurs splendides (et un vent à décorner un boeuf !).

Les flops 👎

  • Mon ongle d’orteil que j’ai éclaté sur la marche pour entrer dans ma chambre dans le centre de montagne de Germ. Néanmoins le centre est top avec notamment un super jardin avec piscine.
  • Les deux paires de chaussettes humides le matin du 5e jour car j’ai fait un excès de zèle en lavant mes deux uniques paires la veille au soir… On ne m’y reprendra plus !
  • Le lac de l’Oule à sec : il était vide pour cause d’entretien. On oublie l’ambiance carte postale de la nuit dans le refuge au bord du lac !
  • Le chat qui a mangé mon saucisson au gite communal d’Artigue 🤬 Bon et plus largement, cette après-midi là, il a plu tout du long et donc pas moyen de profiter du jardin ou d’aller se balader… Sachant que c’était ma journée « off », j’y suis arrivée à midi, l’aprem a été longue et pour la première fois la solitude m’a pesé. En revanche, du peu que j’ai pu voir le village est vraiment très mignon
  • Le plus gros flop : la descente de Superbagnères à Bagnères de Luchon, INTERMINABLE ! Des lacets à n’en plus finir en forêt, en plus le tracé avait été modifié pour cause de travaux. Ils auraient pu en profiter pour essayer de raccourcir cette descente, que nenni !

Les déclarations de la semaine 💬

Oh il est beaucoup trop mignon 🥹 – Maïlys, c’est un patou qui t’aboie dessus faut s’écarter tout de suite !

7 jours de faits, « plus que » 30 😅

Mes amies les bêtes 🐮

Un jour une aquarelle 🎨

#2 : De Fos à Aulus-les-Bains – Ariège

Durée : 9 jours
Distance : 125 km
Dénivelé : +7 800 m / -7 500 m

Découverte de l’Ariège et ses paysages très sauvages. Une portion intense avec mes trois plus grosses journées de marche !

Les tops 👍

  • La partie de jeu de société « Randognon » lancée au refuge de l’étang d’Araing avec d’autres randonneurs. Une super soirée qui change des soirées solitaires. Le lieu est en plus vraiment beau ! Pour couronné le tout l’orage et la pluie nous offre un superbe arc en ciel pour clôturer la soirée.
  • Les mines de Bentaillou où le temps s’est arrêté il y a 100 ans.
  • L’accueil dans les différents gites et refuge : gite d’Eylie et son super cassoulet, Maison du Vallier dans un très joli cadre, ferme d’Esbints qui me laissa des légumes à cuisiner et du bon pain frais, le gite de Rouze, son super canapé pour profiter de la cheminée avec une bière fraiche; le gite d’Ustou avec sa vue magnifique sur les montagnes
  • <Les couleurs rouge / rose de la montagne un peu avant l’étang d’Ayès. Ces superbes couleurs m’accompagneront pendant une bonne partie de mon périple
  • Ma première nuit en cabane pastorale : à la cabane d’Aula. Arrivée en début d’aprem avant que la pluie ne tombe, je pensais y passer la nuit seule. Finalement nous seront 4, mes colocs ont en plus eu plus de motivation que moi pour récupérer du bois. Nous avons passé une super fin d’aprem / soirée entre le coin du feu et dehors admirer les montagnes qui nous entourent et qui forment un décor magnifique ! On relancera le feu au petit matin pour prendre un long petit déjeuner et laisser passer le mauvais temps matinal.
  • Le gypaète barbu volant au dessus de nos têtes et se posant sur le bord de la montagne. Incroyable !
  • Les cascades d’Aulus : avec le GR on y arrive par au-dessus et on les découvre donc petit à petit en descendant. Le débit est surement moins impressionnant qu’en début d’été mais c’est magnifique.

Les flops 👎

  • Les 3 chutes sur les fesses de la semaine à chaque fois en forêt et quasiment à l’arrivée !
  • La descente casse patte dans les cailloux le long des cascades d’Aulus : un vrai casse genoux surtout après 7h de marche ! Surtout que les panneaux indiquant « Aulus 1h30 » s’enchainent à 30 minutes d’intervalle => un classique pas sympa pour le moral !

Les tips 💡

  • Il est possible de faire en une fois le trajet entre Esbints et la cabane d’Aula. Je voulais de mon côté m’offrir un jour de repos après les deux grosses journées précédentes
  • De même, la partie entre la cabane d’Aula et Saint-Lizier d’Ustou peut être faite d’une traite. Néanmoins il serait vraiment dommage de ne pas s’arrêter au gite de Rouze. J’ai adoré cet endroit, on s’y sent comme à la maison et on a pas envie d’en repartir !

Mes amies les bêtes 🐮

Un jour une aquarelle 🎨

#3 : D’Aulus-les-Bains à Mérens-Les-Vals – Ariège

Durée : 8 jours
Distance : 130 km
Dénivelé : +5 600 m / -6 400 m

Troisième semaine, le plus dur est passé et j’ai bientôt fait plus de la moitié !

Les tops 👍

  • Les étangs de Bassiès : mon plus gros coup de cœur de cette traversée. L’arrivée au-dessus des étangs depuis Aulus est tout simplement à couper le souffle. J’aurai pu rester là admirer la vue pendant très longtemps. J’ai tellement aimé l’endroit que j’y suis restée exceptionnellement deux nuits et pour la moitié de mon aventure je me suis octroyée une journée sans sac ! C’est fou comme on avance plus vite quand on a rien sur le dos. Cet endroit restera gravé dans ma mémoire comme un petit coin de paradis.
  • Ne pas marcher seule pendant 4 jours ! La Fourmie puis le Lièvre sont chacun venus me retrouver pour 2 jours (à Siguer et au plateau de Beille), un vrai bonheur car 21 jours à marcher seule ça peut sembler long !
  • Le placard à victuailles en gestion libre de la cabane de Balledreyt une véritable caverne d’Ali Baba. On a été obligé de craquer pour des twix, crème mont-blanc & madeleine !
  • La nuit en tipi au village d’Angaka au plateau de Beille : le village ayant fermé plus tôt que prévu dans la saison, ils m’ont laissé très gentiment un carton avec des provisions. Avec le Lièvre on a pu prendre nos quartiers dans un grand tipi avec un poele à bois qui nous a bien réchauffé.
  • Les couleurs vives des montagnes et les vues magnifiques autour de la crête des Isards. Une très belle étape jusqu’au refuge du Ruhle

Les flops 👎

  • Le passage dans les orties entre les étangs de Bassiès et Goulier car j’ai perdu le sentier : ça m’apprendra à quitter le GR pour couper au plus court !
  • Quand on a réalisé que sans réseau, on ne pouvait appeler les secours pour prévenir d’un départ de feu dans la montagne en face de nous depuis le refuge du Ruhle. Gros coup de frayeur sachant la sécheresse qui sévissait mais heureusement le feu s’est arrêté de lui-même dans la nuit
  • Laisser le Lièvre à la gare de Merens le mardi soir (direction Toulouse puis Paris en train de nuit) et me re-retrouver seule après 4 jours avec de la compagnie. Petit coup au moral en se couchant et le matin au réveil mais une fois lancée dans ma journée ça passera

Mes amies les bêtes 🐮

Un jour une aquarelle 🎨

#4 : De Mérens-Les-Vals à Py – Pyrénées Orientales

Durée : 5 jours
Distance : 90 km
Dénivelé : ~3 600 m / -3 700 m

Début des Pyrénées Orientales (PO pour les intimes !)

Les tops 👍

  • Les sources chaudes au-dessus de Merens : deux petits bassins à l’eau très bleue et à au moins 30°C
  • Les couleurs de l’automne sur la montagne avec la lumière du matin ou du soir, ça donne de superbes paysages
  • Les brames de cerfs qui m’ont accompagnés pendant ces quelques jours : assez impressionnant comme bruit ! J’ai même pu apercevoir des cerfs au loin près des premières maisons de la Cabanasse
  • Les différents lacs entre Bésines et Planès, dont le fameux lac des Bouillouses au pied du pic Carlit, plus haut sommet des PO. J’ai eu le droit de les voir sous une très belle lumière avec les couleurs d’automne, cela offrait de très beaux panoramas.
  • Récupérer 4 copains venus marcher un weekend avec moi entre la Cabanasse et Py : c’était un peu comme deux jours de colos. Un boost d’énergie avant d’attaquer ma dernière semaine en solitaire.
  • L’accueil au gite de l’Orri de Planès : le gîte est super bien équipé, très bon diner et petit déjeuner. On s’est senti comme à la maison avec la famille qui tient le gîte.
  • Le village de Mantet à flanc de montagne et ses petites ruelles piétonnes

Les flops 👎

  • L’impression d’avoir récupéré des punaises de lit. Après une inspection méticuleuse de mon sac et 24h de stress ce n’était en fait que piqûres de moustiques !
  • Le froid matinal : gants et bonnet sont de rigueur et l’herbe est toute givrée 🥶 Une nuit on est descendu à 5°C, ça pique !
  • La looooooongue ligne droite avant d’arriver au lac des Bouillouses. Pour celles et ceux qui connaissent la corse, ça m’a rappelé le lac de Nino ! En revanche comme pour le GR20 les paysages étaient magnifiques !
  • Le poids de mon sac après le passage au super U de Bolquères : faire le ravito pour 5 personnes pour 2 jours et pour moi pour après ma dernière semaine ça pèse lourd !!

Nos amies les bêtes 🐮

Un jour une aquarelle 🎨

#5 : De Py à Banyuls-sur-Mer – Pyrénées Orientales

Durée : 7 jours
Distance : 150 km
Dénivelé : +5 000 m / -6 800 m

À venir…

Les tops 👍

Les flops 👎

Mes amies les bêtes 🐮

Un jour une aquarelle 🎨

Tags : Haute montagneModéréRefugeTrek